Infanterie
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, l'Infanterie n'est pas la seule à déployer des fantassins. La Panzerwaffe dispose en effet de Panzergrenadiers spécialisés, et la Luftwaffe est chargée du déploiement de parachutistes. L'Infanterie est en fait un corps d'armée centré autour de l'infanterie, et comprend donc tous les véhicules nécessaires à son transport, à la reconnaissance et parfois même à son soutien. Ces véhicules sont d'ailleurs repris par tous les autres corps d'armées pour leur logistique.
Volksgrenadiers
Infanterie légère (A)
Trop jeunes ou trop vieux pour rejoindre l’armée régulière, les Volksgrenadiers peuvent être enrôlés à un coût très bas pour défendre les villes menacées par l’ennemi. Leur manque d'entraînement faiblesse extrême de leur armement, constitué de fusils retirés du service et de Panzerfaust très faciles à utiliser, sont compensés par leur efficacité en milieu urbain.
Références historiques : le III. Reich leva dans les derniers mois de la guerre la Volkssturm (“milice du peuple”) pour défendre les agglomérations allemandes. Entre les mains des Panzerknacker, postés aux étages des immeubles pour atteindre le blindage supérieur des chars ennemis, le Panzerfaust se révéla être un redoutable arme antichar.
Grenadiers
Infanterie moyenne (AA)
Les Grenadiers constituent la base de l'infanterie allemande. Bien entraînés et bien équipés, il peuvent remplir la plupart des rôles au sein de l'Infanterie, mais leur armement manque de puissance face aux fortifications et aux chars.
Sturmgrenadiers
Infanterie lourde (AB)
Recrutés parmi les meilleurs Grenadiers, les Sturmpanzergrenadiers ont suivi un entraînement approfondi et sont mieux armés, ce qui leur permet de rester au plus près du front et de mener les assauts lancés par l'Infanterie.
Leichter Panzerspähwagen
Automitrailleuse blindée (G ou GA)
Ces automobiles blindées effectuent les missions de reconnaissance de l'Infanterie. Leur armement et leur protection leur permettent de jouer un rôle de soutien dans les combats d'infanterie.
Références historiques : les Allemands ont déployé d'excellents véhicules de reconnaissance à roues pendant la Seconde Guerre mondiale, les plus célèbres étant le SdKfz. 222 et le SdKfz. 234/2 Puma, armé d'un canon de 5 cm L/60.
Halbkettenfahrzeug
Halftrack (GB ou GC)
Ces halftracks ont une capacité tout-terrain inconnue des camions habituellement utilisés par l'infanterie. Pour cette raison, ils sont le plus souvent utilisés pour le transport des Sturmgrenadiers, qu'ils peuvent ensuite soutenir avec un armement léger. Mais ils servent aussi de base à des variantes beaucoup plus lourdement armées.
Référence historique : le SdKfz. 251 servit de véhicule de combat d'infanterie, mais aussi de base à de nombreuses variantes armées de canons antichars, d'obusiers, ou même de lance-roquettes multiples dans le cas du Wurfrahmen 40.
Panzerwaffe
Panzergrenadiers
Infanterie moyenne (AA)
Les Panzergrenadiers ont un équipement comparable à celui des Grenadiers de l'Infanterie, mais remplissent un rôle très différent : prendre les positions trop risquées pour les chars. Ils sont complètement motorisés, ce qui leur permet de suivre le rythme de la percée.
Référence historique : ce serait une grave erreur que de croire que les tactiques de la Blitzkrieg se fondaient exclusivement sur les blindés et l'aviation. Les Panzer avait en effet besoin de l'aide précieuse de l'infanterie motorisée pour "nettoyer" les foyers de résistance, notamment les villes et les forêts, qu'ils laissaient sur leur chemin.
Sturmpanzergrenadiers
Infanterie en armure (ABS)
Les Sturmpanzergrenadiers sont une légende au sein de la Heer. Ils sont surnommés les "chars vivants", ce qui résume assez bien leur rôle : combattre aux côtés des Panzer, au coeur des batailles de blindés. Ils sont armés du meilleur équipement fabriqué par le II. Reich, ce qui en fait de redoutables chasseurs de chars, quasi-indétectables jusqu'au moment où ils ouvrent le feu.
Leichte Panzerkampfwagen (“Mehrzweckpanzer”)
Char léger (B ou BS)
Chaque classe de char a un rôle bien défini au sein de la Panzerwaffe : un char léger est ainsi un Mehrzweckpanzer qui remplit tous les rôles connus mais aussi futurs pour un blindé sur le champ de bataille. Il doit pour cela disposer d'un châssis très robuste, capable de subir un grand nombre de modifications sans perdre sa fiabilité. Ainsi, en plus d'être un char léger, le Leichte Panzerkampfwagen doit au moins servir de base à :
- un Aufklärungpanzer de reconnaissance
- un Flakpanzer antiaérien
- un Flammpanzer armé d'un lance-flammes
- un Geschützwagen d'artillerie
- un Jagdpanzer au profil bas et incliné
- un Sturmgeschütz (canon d'assaut)
- un Waffenträger capable d'accueillir un armement lourd
Certains rôles, comme ceux de char de commandement ou de dépannage, restent néanmoins réservés à des chars plus lourds.
Références historiques : vous avez sans doute tout de suite pensé au VK 2801 en lisant cette description du Mehrzweckpanzer. Mais je me suis aussi inspiré d'un autre blindé, bien réel cette fois : le PzKpfw. 38(t) tchèque, dont la fiabilité lui a valu une grande estime de la part des équipages de Panzer et un grand nombre de variantes. Le rôle de "char universel" a aussi été repris par les Britanniques.
Mittlerer Panzerkampfwagen (“Standardpanzer”)
Char moyen (BA ou BAS)
Le Standardpanzer est le char de combat principal de la Panzerwaffe. Produit d'une subtile équation entre puissance de feu, protection et mobilité, il excelle notamment dans l'exploitation des percées ouvertes par les Sturmpanzer. Il doit associer de très bonnes performances à un prix modéré, ce qui se fait souvent au prix d'un manque de fiabilité.
Référence historique : le PzKpfw. V Panther est souvent considéré comme le précurseur du Main Battle Tank moderne, bien que les Alliés aient d'abord cru qu'il s'agissait d'un char lourd produit en petits nombres. Il était en réalité à peine plus cher qu'un PzKpfw. IV et devait à terme le remplacer... mais est-ce que son manque de fiabilité lui aurait permis de le faire ?
Schwere Panzerkampfwagen (“Sturmpanzer”)
Char lourd (BB, BBS, BC ou BCS)
Les Sturmpanzer ont pour mission de briser le front et sont pour cela très lourdement armés et protégés. Leur canons de gros calibre affichent des performances balistiques exceptionnelles, ce qui leur permet de détruire sans difficulté la plupart des blindés ennemies, mais aussi de pulvériser les fortifications ennemies avec leurs munitions explosives. Leur arc frontal est extrêmement bien protégé, et leur énorme silhouette inspire la terreur chez l'ennemi. Mais ces chars, les plus avancés utilisés par le II. Reich, ont recours à des technologies très complexes et souvent capricieuses, qui peuvent compromettre le lancement d'une offensive.
Référence historique : avec son canon de 122 mm, l'IS-2 soviétique était aussi bien capable de détruire un Panzer lourd qu'une position fortifiée. Cette polyvalence en a fait le premier véritable char de rupture soviétique. Ici, j'ai voulu reprendre et "germaniser" ce concept...
Strategischer Artillerie
La Strategischer Artillerie est en termes d'effectifs la plus petite des sept branches de l'armée allemande. Elle est chargée dans le plus grand secret de l'utilisation de l'artillerie à une échelle stratégique et dispose pour cela des pièces les plus puissantes utilisées qu'ait utilisé l'Homme dans son histoire. Leur effet reste néanmoins plus psychologique que matériel. Elle supervise aussi le développement de nouvelles armes à très longue portée, comme les missiles de croisière, les missiles balistiques et les canons à chambres multiples.
Références historiques : dès la Première Guerre mondiale, l'armée allemande essaie de déployer des canons énormes pour bombarder les villes françaises, notamment Paris avec le gigantesque Pariser Kanonen, dont le tube long de 34 mètres lui permettait d'atteindre une portée maximale de 128 kilomètres. Et elle récidive lors de la Seconde Guerre mondiale avec Dora et Schwerer Gustav, deux monstrueuses pièces ferroviaires de 800 mm. Les Allemands expérimenteront aussi dans les dernières années du conflit les Vergeltungswaffen, armes de représailles, avec le missile de croisière V1, le missile balistique V2 et le canon à chambres multiples V3.
Demain, la Kriegsmarine... ou pas.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, l'Infanterie n'est pas la seule à déployer des fantassins. La Panzerwaffe dispose en effet de Panzergrenadiers spécialisés, et la Luftwaffe est chargée du déploiement de parachutistes. L'Infanterie est en fait un corps d'armée centré autour de l'infanterie, et comprend donc tous les véhicules nécessaires à son transport, à la reconnaissance et parfois même à son soutien. Ces véhicules sont d'ailleurs repris par tous les autres corps d'armées pour leur logistique.
Volksgrenadiers
Infanterie légère (A)
Trop jeunes ou trop vieux pour rejoindre l’armée régulière, les Volksgrenadiers peuvent être enrôlés à un coût très bas pour défendre les villes menacées par l’ennemi. Leur manque d'entraînement faiblesse extrême de leur armement, constitué de fusils retirés du service et de Panzerfaust très faciles à utiliser, sont compensés par leur efficacité en milieu urbain.
Références historiques : le III. Reich leva dans les derniers mois de la guerre la Volkssturm (“milice du peuple”) pour défendre les agglomérations allemandes. Entre les mains des Panzerknacker, postés aux étages des immeubles pour atteindre le blindage supérieur des chars ennemis, le Panzerfaust se révéla être un redoutable arme antichar.
Grenadiers
Infanterie moyenne (AA)
Les Grenadiers constituent la base de l'infanterie allemande. Bien entraînés et bien équipés, il peuvent remplir la plupart des rôles au sein de l'Infanterie, mais leur armement manque de puissance face aux fortifications et aux chars.
Sturmgrenadiers
Infanterie lourde (AB)
Recrutés parmi les meilleurs Grenadiers, les Sturmpanzergrenadiers ont suivi un entraînement approfondi et sont mieux armés, ce qui leur permet de rester au plus près du front et de mener les assauts lancés par l'Infanterie.
Leichter Panzerspähwagen
Automitrailleuse blindée (G ou GA)
Ces automobiles blindées effectuent les missions de reconnaissance de l'Infanterie. Leur armement et leur protection leur permettent de jouer un rôle de soutien dans les combats d'infanterie.
Références historiques : les Allemands ont déployé d'excellents véhicules de reconnaissance à roues pendant la Seconde Guerre mondiale, les plus célèbres étant le SdKfz. 222 et le SdKfz. 234/2 Puma, armé d'un canon de 5 cm L/60.
Halbkettenfahrzeug
Halftrack (GB ou GC)
Ces halftracks ont une capacité tout-terrain inconnue des camions habituellement utilisés par l'infanterie. Pour cette raison, ils sont le plus souvent utilisés pour le transport des Sturmgrenadiers, qu'ils peuvent ensuite soutenir avec un armement léger. Mais ils servent aussi de base à des variantes beaucoup plus lourdement armées.
Référence historique : le SdKfz. 251 servit de véhicule de combat d'infanterie, mais aussi de base à de nombreuses variantes armées de canons antichars, d'obusiers, ou même de lance-roquettes multiples dans le cas du Wurfrahmen 40.
Panzerwaffe
Panzergrenadiers
Infanterie moyenne (AA)
Les Panzergrenadiers ont un équipement comparable à celui des Grenadiers de l'Infanterie, mais remplissent un rôle très différent : prendre les positions trop risquées pour les chars. Ils sont complètement motorisés, ce qui leur permet de suivre le rythme de la percée.
Référence historique : ce serait une grave erreur que de croire que les tactiques de la Blitzkrieg se fondaient exclusivement sur les blindés et l'aviation. Les Panzer avait en effet besoin de l'aide précieuse de l'infanterie motorisée pour "nettoyer" les foyers de résistance, notamment les villes et les forêts, qu'ils laissaient sur leur chemin.
Sturmpanzergrenadiers
Infanterie en armure (ABS)
Les Sturmpanzergrenadiers sont une légende au sein de la Heer. Ils sont surnommés les "chars vivants", ce qui résume assez bien leur rôle : combattre aux côtés des Panzer, au coeur des batailles de blindés. Ils sont armés du meilleur équipement fabriqué par le II. Reich, ce qui en fait de redoutables chasseurs de chars, quasi-indétectables jusqu'au moment où ils ouvrent le feu.
Leichte Panzerkampfwagen (“Mehrzweckpanzer”)
Char léger (B ou BS)
Chaque classe de char a un rôle bien défini au sein de la Panzerwaffe : un char léger est ainsi un Mehrzweckpanzer qui remplit tous les rôles connus mais aussi futurs pour un blindé sur le champ de bataille. Il doit pour cela disposer d'un châssis très robuste, capable de subir un grand nombre de modifications sans perdre sa fiabilité. Ainsi, en plus d'être un char léger, le Leichte Panzerkampfwagen doit au moins servir de base à :
- un Aufklärungpanzer de reconnaissance
- un Flakpanzer antiaérien
- un Flammpanzer armé d'un lance-flammes
- un Geschützwagen d'artillerie
- un Jagdpanzer au profil bas et incliné
- un Sturmgeschütz (canon d'assaut)
- un Waffenträger capable d'accueillir un armement lourd
Certains rôles, comme ceux de char de commandement ou de dépannage, restent néanmoins réservés à des chars plus lourds.
Références historiques : vous avez sans doute tout de suite pensé au VK 2801 en lisant cette description du Mehrzweckpanzer. Mais je me suis aussi inspiré d'un autre blindé, bien réel cette fois : le PzKpfw. 38(t) tchèque, dont la fiabilité lui a valu une grande estime de la part des équipages de Panzer et un grand nombre de variantes. Le rôle de "char universel" a aussi été repris par les Britanniques.
Mittlerer Panzerkampfwagen (“Standardpanzer”)
Char moyen (BA ou BAS)
Le Standardpanzer est le char de combat principal de la Panzerwaffe. Produit d'une subtile équation entre puissance de feu, protection et mobilité, il excelle notamment dans l'exploitation des percées ouvertes par les Sturmpanzer. Il doit associer de très bonnes performances à un prix modéré, ce qui se fait souvent au prix d'un manque de fiabilité.
Référence historique : le PzKpfw. V Panther est souvent considéré comme le précurseur du Main Battle Tank moderne, bien que les Alliés aient d'abord cru qu'il s'agissait d'un char lourd produit en petits nombres. Il était en réalité à peine plus cher qu'un PzKpfw. IV et devait à terme le remplacer... mais est-ce que son manque de fiabilité lui aurait permis de le faire ?
Schwere Panzerkampfwagen (“Sturmpanzer”)
Char lourd (BB, BBS, BC ou BCS)
Les Sturmpanzer ont pour mission de briser le front et sont pour cela très lourdement armés et protégés. Leur canons de gros calibre affichent des performances balistiques exceptionnelles, ce qui leur permet de détruire sans difficulté la plupart des blindés ennemies, mais aussi de pulvériser les fortifications ennemies avec leurs munitions explosives. Leur arc frontal est extrêmement bien protégé, et leur énorme silhouette inspire la terreur chez l'ennemi. Mais ces chars, les plus avancés utilisés par le II. Reich, ont recours à des technologies très complexes et souvent capricieuses, qui peuvent compromettre le lancement d'une offensive.
Référence historique : avec son canon de 122 mm, l'IS-2 soviétique était aussi bien capable de détruire un Panzer lourd qu'une position fortifiée. Cette polyvalence en a fait le premier véritable char de rupture soviétique. Ici, j'ai voulu reprendre et "germaniser" ce concept...
Strategischer Artillerie
La Strategischer Artillerie est en termes d'effectifs la plus petite des sept branches de l'armée allemande. Elle est chargée dans le plus grand secret de l'utilisation de l'artillerie à une échelle stratégique et dispose pour cela des pièces les plus puissantes utilisées qu'ait utilisé l'Homme dans son histoire. Leur effet reste néanmoins plus psychologique que matériel. Elle supervise aussi le développement de nouvelles armes à très longue portée, comme les missiles de croisière, les missiles balistiques et les canons à chambres multiples.
Références historiques : dès la Première Guerre mondiale, l'armée allemande essaie de déployer des canons énormes pour bombarder les villes françaises, notamment Paris avec le gigantesque Pariser Kanonen, dont le tube long de 34 mètres lui permettait d'atteindre une portée maximale de 128 kilomètres. Et elle récidive lors de la Seconde Guerre mondiale avec Dora et Schwerer Gustav, deux monstrueuses pièces ferroviaires de 800 mm. Les Allemands expérimenteront aussi dans les dernières années du conflit les Vergeltungswaffen, armes de représailles, avec le missile de croisière V1, le missile balistique V2 et le canon à chambres multiples V3.
Demain, la Kriegsmarine... ou pas.
Dernière édition par Cyann le 2012-05-25, 17:19, édité 6 fois