C&C 4 : Tiberian Universe

En effet Martin mais c'est le personnage de Cyann qui va nous expliquer les événements de la perte de la Terre par le GDI.
Et ensuite ce sera ton personnage qui expliquera la libération de la Terre par le Nod.

Le réveil sonna dans les oreilles du Général vétéran, qui n'avait guère trouvé le sommeil, comme un rappel à la réalité que notre homme n'a pourtant jamais quitté...Bien qu'il l'aimerait.
L'officier se dirigea vers sa maigre salle de bain et face au miroir, l'image n'était pas complaisante.
Un homme aux traits étirés, aux fossés provoqués par les nombres faramineux de nuits blanches de travail ou d'insomnie et aux blessures physiques et morales apparentes.
Une barbe de plusieurs jours, un col aux boutons mal cousus et une veste non attaché reflétait une pauvreté criante devant un homme semblant être aux abois...Devant un homme qui eut connu une autre époque et dont les souvenirs furent transformés en rêves; les rêves d'un passé idyllique, d'un éden duquel il a été chassé pour se retrouver dans un royaume maudit où il était devenu la proie ; la proie de tout un monde, de tout un peuple, de toute une destinée et d'un Dieu.
Il ferma les yeux, se rinçât le visage et releva la tête mais rien n'eut changé; ni lui, ni même ce vaisseau misérable et encore moins l'impression de dégout.
Et plus il lisait les rapports sur l'ennemie, plus la haine l'envahissait...
Cette ennemie, qui avant était dans un état misérable, habillé de simples vétements et armé par de vieilles armes,  était désormais habillé par de beaux uniformes et équipés avec des armes flambant neuves.
Oui le Nod avait ses boutons d'ors, ses cols impériaux, ses manchettes brodés et ses prestigieuses parades mais il avait encore mieux, des écoles et des universités militaires, des tactiques, une discipline, des stratégies...Leurs armées chante la gloire de leurs frères tombés, marchant dans des pas rythmés, dans des cliquettis d'armes effrayant, avec une rage, une telle passion à faire vaciller n'importe quel adversaire. Le Nod avait tout désormais.
Tout ce qui fait un grand Empire, un grand pays, une grande nation...Tout ce que le GDI eut possédé par le passé et même plus.
Maintenant, c'est au GDI de connaitre la misère, la pauvreté et les luttes intestines qui n'amène guère de bon leader. C'est au GDI de connaitre la survie et sa tactique insultante et ignoble : la fuite. Fuir mais pour aller où ? Juste toujours plus loin du Nod, à s'enfoncer dans l'espace encore et encore.
Cependant, peut être que le GDI attend le jour où l'aigle se réveillera.
Donc, pour celà, il faut avoir un aigle et le réveiller ensuite...Qui changera la donne ? L'homme qui n'hésitera pas à nettoyer son propre peuple, un homme qui n'hésitera pas à verser le sang des traitres, un homme qui devra mettre le feu dans ses propres terres.

De ces hommes, il n'y en a qu'un. Il a des suivants. Notre général est un de ces suivants et c'est à lui de réveiller l'aigle.
Néanmoins, aura t'il le cran de le faire ?
Aujourd'hui, enfin, surement....
Le général se rasa, recousu ses boutons de sa veste et se coiffa...Il se dirigea ensuite vers sa penderie pour y prendre un très vieille uniforme.
Un uniforme du passé, d'un passé glorieux, un uniforme pas si oublié que ça dans les coeur du GDI, il prit aussi une médaille, une vielle celle-là aussi.
Une fois vétue, il prit l'intercom et appela son officier de quart.
Plus tard, deux hommes armées l'attendirent à sa porte, eux aussi vétue avec les anciennes tenues du GDI. Le groupe de 3 partit vers les quartiers d'un autre officier.
Devant, les deux gardes du général épaulèrent leurs armes, et tous se regardèrent ensuite.
Le général ouvrit la porte sans prévenir, un autre officier apparut en face...Surprit, effrayé, il resta de marbre alors que le Général proclamait son arrestation pour trahison.
Dès lors, l'officier arrété vit la tenue du général face à lui....les regrets l'envahirent et il prit son arme pour la dresser lentement...Oui il avait perdu son honneur et désirait mourir.
Le Général, ferma les yeux, secoua lentement la tête de droite à gauche et retira sa casquette. Les deux gardes ouvrirent le feu et l'officier déshonoré, le traitre mourut.
L'officier de quart arriva à ce moment avec d'autres militaires, eux aussi dans leurs anciennes tenues.
L'officier et ses hommes se mirent au garde à vous, il déclara alors :

"-Commandant Cyann, bienvenue dans l'ère de notre renouveau."